Équipe éditoriale

Emmanuelle Perrin, ingénieure de recherche en humanités numériques, assure la transcription, l'encodage et l'indexation du texte.

Après avoir établi le texte selon le protocole éditorial présenté ci-dessous, Delphine Reguig, professeure de littérature française du XVIIe  siècle à l'université Jean Monnet, rassemble une équipe éditoriale ainsi constituée :

Christelle Bahier-Porte est professeure de littérature française à l’université de Lyon/Université Jean Monnet - Saint-Étienne et membre de l’IHRIM (UMR 5317) dont elle co-anime l’axe « Les normes, les canons et leurs critiques ». Ses travaux sur la Querelle des Anciens et des Modernes portent notamment sur les enjeux de la réécriture, les questions poétiques et esthétiques en particulier au début du XVIIIe  siècle. Elle travaille également sur le conte merveilleux (XVIIe - XVIIIe  siècles) et prépare la publication d’un ouvrage sur Antoine Houdar de La Motte, théoricien et poète moderne.


    Sélection de travaux sur la Querelle :
    — (dir.) « Les écrivains de la Querelle (1687-1750) - De la polémique à la poétique », Revue Fontenelle, n° 9, 2012.
    — avec Claudine Poulouin (dir.), Écrire et penser en Moderne (1687-1750), Paris, Honoré Champion, coll. « Les dix-huitième siècles », 2015.
    — avec Emmanuelle Sempère (dir.), « L’univers sensible du conte (XVIIe - XIXe  siècles) », , n° 15, 2018.
    — « Comment un lieu devient-il commun ? - La grotte de Calypso (Fénelon, Marivaux, Lesage) », Textimage, , n° 4, printemps 2011.
    — « Quelques “réflexions sur l’esprit humain” : l’héritage et la modernité selon Marivaux », Littératures classiques, « Penser l’héritage à l’âge classique », numéro dirigé par D. Reguig et S. Loubère, n° 75, 2011, p. 71-88.
    — « “Je crois que votre merveilleux est à fin de terme” : mémoire du conte et dispositifs de l’enchantement dans le théâtre de Marivaux », dans A. Defrance, J.-F. Perrin et M. Poirson (dir.), Les Scènes de l’enchantement : arts du spectacle, théâtralité et conte merveilleux du XVIIe au XIX e siècle, Paris, Desjonquères, 2011, p. 222-241.
    — « “Un pur jeu d’esprit” : l’histoire de l’esprit humain d’après Le Miroir de Marivaux (1755) », dans S. Genand et C. Poulouin (dir.), Parcours dissidents au XVIIIe  siècle. La marge et l'écart, Paris, Desjonquères, 2011, p. 83-95.
    — « Les réécritures “modernes” du bouclier d’Achille : l’inavouable pertinence d’un modèle inconvenant (Lesage, La Motte, Marivaux) », dans I. Garnier-Mathez et O. Leplatre (dir.), Impertinence générique et genres de l’impertinence (XVIe - XVIIIe  siècles), Genève, Droz, coll. « Cahiers du Gadges », n° 10, 2013, p. 465-479.
    — « “Chacun à son gré peut manier son sujet” - Marivaux commentateur », dans C. Gallouet et Y. Shutter (dir.), Essais sur le marivaudage, Oxford, Voltaire Foundation, coll. « Oxford University Studies in the Enlightenment », 2014, p. 19-32.
    — « C’est ce courage qui m’a été le plus sacré » : Les Macchabées de Houdar de la Motte (1721) du “sublime de la religion” à la tentation de l’émotion », dans B. Ferrier (dir.), Le Sacré en question. Bible et mythes sur les scènes du XVIIIe  siècle, Paris, Classiques Garnier, 2015, p. 41-57.
    — « “Sur le penchant du mont. ” Voltaire et Antoine Houdar de La Motte », Revue Voltaire, n° 16, 2016, p. 115-130.
    — « “Quel jargon recherché !” - Antoine Houdar de La Motte corrupteur du goût ? », dans C. Barbafieri et J.-Y. Vialleton (dir.), Vices de style et défauts esthétiques (XVIe - XVIIIe  siècle), Paris, Classiques Garnier, 2017, p. 317-330.
    — « Antoine Houdar de La Motte et Pierre Bayle », dans C.D. Bahier-Porte, P.-F.D. Moreau et D. Reguig (dir.), Liberté de conscience et arts de penser (XVIe - XVIIIe  siècle) - Mélanges en l’honneur d’Antony McKenna, Paris, Honoré Champion, 2017, p. 563- 578.
    — « Voltaire et la poétique moderne de l’épopée », dans D. Maira et J.-M. Roulin (dir.), La Henriade de Voltaire. Poésie, histoire, mémoire, Paris, Honoré Champion, 2019, p. 43-57.
    — « “Juge si je suis bien tes lois”. Houdar de La Motte et Boileau », dans C. Pradeau et D. Reguig (dir.), La Figure de Boileau : représentations, institutions, méthodes (XVIIe - XXIe  siècle), Paris, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2019.

Mathilde Bombart est maîtresse de conférences HDR à l’Université de Lyon 3, où elle co-dirige l’équipe IHRIM Lyon 3. Elle travaille sur Guez de Balzac (sur lequel elle a publié un livre, Guez de Balzac et la querelle des Lettres, Paris, Honoré Champion, 2007), les pratiques de l’écriture polémique, notamment sur les formes éditoriales des libelles, et l’histoire de la lecture. Elle a participé à plusieurs éditions de textes (La Nouvelle allégorique de Furetière, La Bibliothèque française de Sorel). Elle achève actuellement un livre sur les écritures et les lectures à clef dans la France de l’Ancien Régime.

Sarah Carvallo est professeure de philosophie à l’Université de Besançon – Logiques de l’agir (EA 2274). Ses recherches portent sur le projet anthropologique moderne, qui émerge chez les médecins français au XVIIe  siècle et suscite un profond réaménagement des savoirs sur l’homme hérités de l’Antiquité. En retravaillant les topoi de la perfection, de la beauté et de la santé, en transformant les relations entre philosophie, esthétique, médecine et théologie, il institue une nouvelle figure de la rationalité médicale pour réformer le projet originaire de la connaissance de soi sous la figure de l’anthropologie médicale. Deux approches en découlent, la première synchronique, se cristallise dans les controverses entre médecins et philosophes, la seconde, diachronique, ressaisit les transformations du projet anthropologique au cours du XVIIe et XVIIIe  siècles. Dans le premier cas, les débats modernes sur l’anthropologie manifestent une irréductible pluralité des conceptions épistémologiques à l’œuvre dans les sciences, pluralité précisément due à la complexité des thèses métaphysiques, ontologiques et anthropologiques mises en jeu dans l’explication du corps vivant. Dans le second cas, il s’agit de comprendre l’évolution du projet anthropologique aussi bien à travers l’étude des planches anatomiques que de la rhétorique scientifique mise en œuvre à travers les concepts de fabrique, machine ou œconomie animale pour décrire le corps vivant.


    — « Les effets rétrospectifs de Stahl sur Descartes. Cartésianisme et anti-cartésianisme en Europe entre 1650 et 1875 », dans A. Del Prete et R. Carbone (dir.), Chemins du Cartésianisme, Paris, Classique Garnier, 2017, p. 211-240.
    — « The Empirical Turn of Medicine in England 1660-1690 », Archives internationales d’histoire des sciences, vol. 67, 2017, p. 75-112.
    L’Homme parfait. L’anthropologie médicale de Harvey, Riolan et Perrault (1628-1688), Paris, Classiques Garnier, coll. « Histoire et Philosophie des sciences », 2017.
    — « Les styles de raisonnement médical à l’épreuve du concept de santé dans les années 1630-1670 » Gesnerus, 76, juin 2019, p. 5-35.
    — « De quelle histoire a besoin la médecine moderne ? » dans P. Duris et D. Speda (dir.), Les Sciences dans la Querelle des Anciens et des Modernes, à paraître.

Philippe Chométy est maître de conférences HDR en littérature française du XVIIe siècle à l’université de Toulouse - Jean Jaurès (PLH-ELH EA 4601). Il est l’auteur de « Philosopher en langage des dieux » : la poésie d’idées en France au siècle de Louis XIV (Paris, Champion, 2006) et de Traduire Lucrèce. Pour une histoire de la réception française du De rerumnatura de l’humanisme au tournant des Lumières (Paris, Champion, 2016, en collaboration avec Michèle Rosellini). Il a codirigé trois ouvrages collectifs : Le Siècle pastoral (Revue Fontenelle, n° 10, 2012) ; Gueux, frondeurs, libertins, utopiens : autres et ailleurs du XVIIe siècle (mélanges en l’honneur du professeur Pierre Ronzeaud, Aix-en-Provence, PUP, 2013) ; Littérature et science : archéologie d’un litige XVIe - XVIIIe siècles (revue Littératures classiques, n° 85, 2014). Il a été membre du groupe « ANR - Euterpe : la poésie scientifique en France de 1792 à 1939 ». Il poursuit actuellement ses recherches dans trois directions : sur les relations entre poésie, philosophie et science, en préparant une anthologie de poèmes de science de l’âge classique ; sur la réception du poème de Lucrèce dans la culture française à travers ses imitations, adaptations et traductions ; et sur les enjeux théoriques et didactiques de la transmission de la poésie du XVIIe siècle, en animant dans son université un cours expérimental de « mise en voix de la littérature ». Il est également rédacteur en chef de la revue Littératures classiques.

Marianne Cojannot-Le Blanc coordonne l'annotation du deuxième dialogue. Professeure d’histoire de l’art à l’université Paris Nanterre, elle est spécialiste de l’histoire de la peinture et des arts européens au XVIIe  siècle. Ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée d’histoire, elle a été pensionnaire de l’Académie de France à Rome. Elle est l’auteur de D’acide et d’encre. Abraham Bosse (1604 ?-1676) et son siècle en perspectives (Paris, CNRS Éditions, 2004), de À la recherche du rameau d’or. L’invention du Ravissement de saint Paul, de Nicolas Poussin à Charles Le Brun (Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, 2012) et de Rubens, des camées antiques à la galerie Médicis (Paris, Le Passage, 2018), ouvrage co-écrit avec Évelyne Prioux. Elle a récemment co-rédigé avec Christian Michel le catalogue des dessins du peintre académicien Georges Focus au sein du catalogue d’exposition Georges Focus (1644-1708). La folie d’un peintre de Louis XIV (Paris, Presses de l’ENSBA, 2018). Elle consacre une partie de ses recherches aux arts sous la surintendance des bâtiments du roi de Colbert. Dans ce champ, elle a dirigé le numéro spécial de la Revue de l’art intitulé « Au temps de Louis XIV » (n° 190, décembre 2015) et publié les articles suivants :


    — « Sous le signe d’Aristote : André Félibien et le discours sur la peinture de genre (1672-1688) », dans G. Maes et J. Blanc (dir.), Les Échanges artistiques entre les anciens Pays-Bas et la France, 1482-1814, Turnhout, Brepols, 2010, p. 279-291.
    — « Il avoit fort dans le cœur son Alexandre… L’imaginaire du jeune Louis XIV selon le témoignage de La Mesnardière et la peinture des Reines de Perse par Le Brun », XVIIe  siècle, 2011/2, n° 251, p. 371-395.
    — « Mens agitat molem. André Félibien et les enjeux de la surintendance des Bâtiments du roi en 1666 », Papers on French Seventeenth Century Literature, « Entre Soleil et Lumières : les stratégies de la représentation et les arts du pouvoir », numéro dirigé par K. Dickhaut et J. Steigerwald, vol. XLI, n° 80, 2014, p. 191-210.
    — « Les artistes privés de l’invention ? Réflexions sur les “desseins” de Charles et Claude Perrault pour les Bâtiments du roi dans les années 1660 », XVIIe  siècle, « Les Frères Perrault », numéro dirigé par D. Reguig, 2014/3, n° 264, p. 467-480.
    — « Les modalités du discours stylistique chez Roger de Piles ou les mutations de la réflexion critique sur le paysage à la veille de Watteau », dans M. Cojannot-Le Blanc, C. Pouzadoux et É. Prioux (dir), L’Héroïque et le Champêtre. La théorie rhétorique des styles appliquée aux arts, entre modèle analytique et schème explicatif, vol. 1 : Les catégories stylistiques dans le discours critique sur les arts, Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest, 2014, p. 223-240.
    — « Une grandeur nécessaire : Mazarin et l’urgence d’une politique royale des arts à l’heure de la paix », dans L. Bély, B. Haan et S. Jettot (dir.), La Paix des Pyrénées (1659) ou le triomphe de la raison politique, Paris, Classiques Garnier, 2015, p. 447-465.
    — « Apprécier les arts au temps de Louis XIV : une gageure pour notre temps ? », éditorial, Revue de l’art, « Au temps de Louis XIV », n° 190, décembre 2015, p. 5-8.
    — « Figures of narration in the context of a painted cycle : the north bays of the Grande Galerie at Versailles », dans P. D. Cooke et N. Lubbren (dir.), Painting and narrative in France, from Poussin to Gauguin, London, New York, Routlege, 2016, p. 40-50.
    — « Le Brun, peintre savant ? », dans B. Gady et N. Milovanovic (dir.), Charles Le Brun [catalogue de l’exposition « Charles Le Brun : le peintre du Roi-Soleil », Lens, Musée du Louvre-Lens, 18 mai-29 août 2016] Lens, Louvre-Lens ; Paris, Lienart, 2016, p. 58-65.
    — « Traduire des dialogues en peinture ? L’histoire d’Alexandre de Le Brun à la lumière du Quinte-Curce de Vaugelas », dans C. Gaullier-Bougassas (dir.), Postérités européennes de Quinte-Curce. De l’Humanisme aux Lumières, Turnhout, Brepols, coll. « Alexander Redivivus », 11, 2018 p. 525-539.
    — avec Évelyne Prioux, « L’anecdote en filigrane. Les poèmes sur le buste de Louis XIV par Bernin », dans E. Hénin et V. Naas (dir.), Le Mythe de l’art antique, Paris, CNRS Éditions, 2018, p. 307-346.
    « Mémoire visuelle et modèle de Pindare. Réflexions sur l’intermède des Jeux pythiens », dans L. Naudeix (dir.), Les Amants magnifiques : réinventer un divertissement royal (colloque Université de Rennes – Opéra de Rennes, 26-28 janvier 2017), à paraître.
    — « S’acquérir la presse et le public : Le Brun et le Mercure galant à l’heure de l’achèvement de la Grande Galerie de Versailles », dans T. Belleguic et S. Harvey (dir.), La Critique d’actualité, émergence du commentaire sur les arts (XVIe - XVIIIe  siècles) (colloque international Québec, université du Québec, juin 2015) à paraître.

Né en 1976, Mathieu da Vinha (Centre de Recherche du Château de Versailles) est docteur en histoire moderne après la soutenance d’une thèse à l’université de Paris IV-Sorbonne en 2003, publiée sous le titre Les Valets de chambre de Louis XIV (Perrin, 2004 et 2009 pour la version poche). Ingénieur de recherche de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et depuis au ministère de la Culture, il est depuis 2010 directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles, qui a pour objet la société de cours en Europe aux XVIIe et XVIIIe  siècles sous ses aspects pluridisciplinaires et comparatistes. Outre le suivi scientifique de toutes les activités, Mathieu da Vinha s’y occupe plus spécialement de la coordination des programmes de recherche, des rapports avec les universités, de la mise en place de partenariats nationaux et internationaux mais aussi de l’élaboration des colloques. Avant de s’intéresser à la mécanique de cour, il a notamment travaillé pour sa maîtrise sur les amours de Louis XIV face à l’opinion, ou encore sur le chantier et les conditions de travail lors de la construction du château de Versailles pour la préparation du livre de Frédéric Tiberghien, Versailles : le chantier de Louis XIV 1662-1715 (Perrin, 2002). Auteur de plusieurs articles et ouvrages, il intervient dans plusieurs émissions audiovisuelles. Il travaille aujourd’hui plus spécifiquement sur les usages de la cour de France (Maison du Roi, domesticité royale et princière, etc.), sur le fonctionnement quotidien du château de Versailles sous l’Ancien Régime, thème sur lequel il a publié Le Versailles de Louis XIV (Perrin, 2009 et 2012 pour la version poche) et sur les réseaux familiaux à la cour. Avec Raphaël Masson, il a co-écrit le Versailles pour les Nuls (First éditions, 2011) et a codirigé Versailles : Histoire, dictionnaire et anthologie (Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015). Parmi ses derniers ouvrages, on peut citer Au service du roi : dans les coulisses de Versailles (Tallandier, 2015 et 2018 pour la version poche), Dans la Garde-robe de Marie-Antoinette (RMN et Château de Versailles, 2018) ou encore Vivre à la cour de Versailles en 100 questions (Tallandier, 2018).

Par ailleurs, il est membre fondateur et secrétaire général du Court Studies Forum (créé à Londres en juillet 2007) et est membre du International editorial board de la revue The Court Historian. Il est également vice-président du conseil d’administration de la Société Saint-Simon (également en charge de la recension des livres « Histoire ») et a été membre du conseil d’administration de la Société d’Étude du XVIIe  siècle de 2006 à 2014. Il est chercheur-associé au laboratoire pluridisciplinaire DYPAC (Dynamiques Patrimoniales et Culturelles) de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines). Parmi ses autres activités, on peut noter qu’il a été conseiller historique de la série internationale Versailles, mais aussi co-commissaire de l’exposition virtuelle sur le Google Cultural Institute (mise en ligne au printemps 2015), auteur et directeur scientifique du MOOC Orange/Château de Versailles (mise en ligne en octobre 2015) et auteur de l’exposition virtuelle The Versailles Experience in Singapore (1er décembre 2018--6 janvier 2019). Il a également préparé avec Alexandre Maral une exposition pour célébrer le tricentenaire de la mort de Mme de Maintenon et qui s'est tenue au château de Versailles du 16 avril au 21 juillet 2019.

Professeur en épistémologie et histoire des sciences à l’Université de Bordeaux, Pascal Duris est spécialiste de l’histoire des sciences naturelles et biologiques aux XVIIe et XVIIIe  siècles. Il est notamment l’auteur de Linné et la France (1780-1850) (Droz, 1993), Histoire des sciences de la vie (Belin, 2011, avec G. Gohau), et a dirigé Traduire la science. Hier et aujourd’hui (Publications de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2008). Il a récemment publié Quelle révolution scientifique ? Les sciences de la vie dans la Querelle des Anciens et des Modernes (XVIe -XVIIIe  siècles) (Hermann, 2016), ainsi qu’un article sur les sciences dans la théorie esthétique de l’abbé Du Bos (RHLF, 2017) et un autre sur André Dacier traducteur d’Hippocrate ( XVIIIe  siècle, à paraître). Il est directeur-adjoint de l’EA 4574 SPH (Sciences, Philosophie, Humanités).

Vincent Jullien est professeur émérite en philosophie et histoire des sciences à l’université de Nantes et chercheur au Centre atlantique de philosophie (CAPHI). Il est membre de l’Académie internationale d’histoire des sciences (depuis 2005) et directeur, avec David Rabouin, de la collection Philosophie et Histoire des sciences aux Classiques Garnier. Parmi ses publications on compte les livres et direction de collectifs suivants :


    Livres
    Les Eléments de géométrie de Roberval, Paris, Vrin, coll. « Mathesis », 1996.
    La Géométrie de 1637 de René Descartes, Paris, PUF, coll. « Philosophie », 1996.
    — avec André Charrak, Ce que dit Descartes touchant la chute des graves. De 1618 à 1646, étude d’un indicateur de la philosophie naturelle cartésienne, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2002.
    Philosophie naturelle et mathématiques au XVIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2006.
    Sciences, agents doubles. Essai sur la place des sciences dans notre civilisation, Paris Stock, 2002.
    Seventeenth Century indivisibles revisited, Cham, Birkhäuser, 2015.
    Ce que peuvent les sciences. Une enquête, préface de Marco Panza, Paris, Éditions matériologiques, 2020.

    Diffusion des connaissances et ouvrages collectifs
    — avec Christian Biet (éd.), Le siècle de la lumière, 1600-1715, Fontenay-aux-Roses , ENS Éditions, coll. « Theoria », 1997.
    — avec Egidio Festa et Maurizio Torrini (éd.), Atomisme, vide et géométrie dans l’École galiléenne, Fontenay-aux-Roses , ENS Éditions, coll. « Theoria », 1999.
    — avec Christian Biet (dir.), « L’indicible et la vacuité au XVIIe siècle », XVIIe siècle, n° 207, avril-juin 2000.
    — (dir.), Le Calcul des longitudes. Un enjeu pour les mathématiques, l’astronomie, la mesure du temps et la navigation, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2002.
    — avec Jean-Christophe Bardout (dir.), « Les mondes possibles », Cahiers de philosophie de l’université de Caen, n° 42, 2006.
    — avec Efthymios Nicolaidis et Michel Blay, Europe et sciences modernes, histoire d’un engendrement mutuel, Bern, Peter Lang Publisher, 2012.

Jean Leclerc est professeur agrégé dans le département d’études françaises à l’Université Western en Ontario. Ses recherches portent sur la littérature comique du Grand Siècle, particulièrement les épopées burlesques contemporaines de la Fronde. Auteur d’une monographie (L’Antiquité travestie et la vogue du burlesque en France, PUL 2008 et Hermann 2014) et de nombreux articles, il a travaillé à des éditions critiques de textes burlesques : Le Burlesque selon les Perrault (en collaboration avec Claudine Nédelec, Champion 2013), Le Voyage de Mercure et autres satires de Furetière (Hermann 2014) et un recueil de dix textes comprenant des travestissements de La Pharsale de Lucain, la Batrachomyomachie attribuée à Homère, une satire de Juvénal et L’Art d’aimer d’Ovide (PUL 2010 et Hermann 2014). Il s’intéresse également à toutes les formes outrancières d’usage de la parole en société, qu’il s’agisse d’injure, d’insultes, de médisance ou de raillerie.

Agrégée de lettres classiques et ancienne élève de l’ENS Ulm-Sèvres, Claudine Nédelec est professeur émérite à l’université d’Artois. Parmi ses principales publications :


    — avec Emmanuelle Mortgat, L’Esthétique galante (Paul Pellisson, Discours sur les Œuvres de M.Sarasinet autres textes), dir. A. Viala, Toulouse, Société de Littératures classiques, 1989.
    Les États et Empires du burlesque, Paris, Honoré Champion, 2004.
    — avec Marie-Madeleine Fragonard, Histoire de la poésie, du XVIe au XVIIIe  siècle, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Licence. Lettres », 2010.
    — avec Jean-Pierre Martin, Traduire, trahir, travestir. Études sur la réception de l’Antiquité, Arras, Artois Presses Université, 2012.
    — avec Nathalie Grande, Grande, Littératures classiques, « La galanterie des Anciens » (« Avant-propos », p. 5-14 ; « Lyriques anciens et lyriques modernes à l’aune de la galanterie », p. 319-331), n° 77, 2012 (1).
    — avec Jean Leclerc (éd.), Charles, Claude, Nicolas et Pierre Perrault, Le Burlesque selon les Perrault. Œuvres et critiques, Paris, Honoré Champion, 2013.
    — avec Filippo d’Angelo, Mathilde Bombart, Laurence Giavarini, Dinah Ribard, Michèle Rosellini, Alain Viala (éd.), Charles Sorel, La Bibliothèque française (1667), Paris, Honoré Champion, 2015.

Christine Noille est professeure à Sorbonne Université. Ses champs de recherche sont la rhétorique et la théorie littéraire. Elle a publié de nombreux travaux sur la littérature du XVIIe  siècle. Elle dirige le programme de recherche Schola-rhetorica, qui élabore un portail éditorial encyclopédique consacré aux apprentissages de la rhétorique par les manuels, les commentaires et l’imitation. Elle est également co-directrice de la revue numérique Exercices de rhétorique et membre du conseil de rédaction de la revue Poétique. Elle travaille actuellement à un essai consacré à la rhétorique de la disposition.

Larry F. Norman occupe la chaire Frank L. Sulzberger Distinguished Service Professor au département de langues et littératures romanes de l’Université de Chicago. Ses travaux portent sur la littérature et le théâtre de la première modernité et sur l’histoire des idées. Il est l’auteur de The Shock of the Ancient : Literature and History in Early Modern France (Chicago, University of Chicago Press, 2011) et de The Public Mirror : Molière and the Social Commerce of Depiction (Chicago, University of Chicago Press, 1999). Parmi les ouvrages qu’il a codirigés figurent Révolutions homériques (Pisa, Edizioni della Normale, 2009) et Classicisms (Chicago, Smart Museum of Art, 2016). Il a été à plusieurs reprises professeur invité en France (ENS-Ulm en 2006, Paris Diderot en 2011, Paris Sorbonne en 2015 et université Jean Monnet en juin 2019).

Théodora Psychoyou est maîtresse de conférences à l’UFR de musique et musicologie de Sorbonne Université et membre de l’Institut de recherche en Musicologie (UMR 8223). Ses travaux portent sur l’histoire et les mécanismes du discours sur la musique au XVIIe et au début du XVIIIe  siècles en France, sur l’économie et le statut des sources musicales et théoriques, et sur la musique religieuse au XVIIe  siècle. Ses projets actuels concernent les fortunes et les fonctions de l’héritage antique dans la pensée musicale à l’époque moderne, la querelle des Anciens et de Modernes en musique et ses ramifications, le rapport entre musique et science au XVIIe  siècle, enfin les pratiques musicales latines en milieu multiconfessionnel en Grèce au XVIIe  siècle.


    Publications liées au thème
    — « “In principio erat verbum” ? Quelques réflexions sur les paroles en musique, les paroles de musique et le modèle antique au XVIIe  siècle », Analyse musicale, 42 (2002), p. 20-35.
    — « Du psophos au bruit : sur les origines et les transformations de l’objet au XVIIe  siècle », Musurgia, XIII/4 (2006), p. 17-31.
    — « Plaisirs de l’esprit, plaisirs de l’oreille : anatomie et paradoxes d’un nouveau critère théorique », dans M. Couvreur et T. Favier (dir.), Le Plaisir musical en France au XVIIe  siècle, Sprimont, Mardaga, 2006, p. 61-78.
    — « De la mesure, du rythme, et du statut du temps au XVIIe  siècle : une nouvelle rythmopoétique », dans A.-M. Goulet et L. Naudeix (dir.), La Fabrique des paroles de musique à l’Âge classique, Wavre, Mardaga, 2010, p. 37-56.
    — « Des auctoritates à l’objet philologico-historique : statut du texte médiéval dans les écrits sur la musique au XVIIe  siècle », dans M. Guéret-Laferté et C. Poulouin (dir.), Accès aux textes médiévaux, de la fin du Moyen Âge au XVIIIe  siècle, Paris, Honoré Champion, 2012, p. 293-331.
    — « Entre arts libéraux et beaux arts : Le Cabinet des Beaux Arts de Charles Perrault (1690) et la fortune disciplinaire de la musique », dans M.-P. Martin et C. Savettieri (dir.), La Musique face au système des beaux-arts ou les vicissitudes de l’imitation au siècle des Lumières, Paris, Vrin, 2014, p. 29-44.
    — « Et il en est en cela de la musique comme de l’éloquence : le modèle de la rhétorique et la notion de style dans les écrits sur la musique au XVIIe  siècle », dans M. Cojannot-Le Blanc, C. Pouzadoux et É. Prioux (dir.), L’Héroïque et le Champêtre. La théorie rhétorique des styles appliquée aux arts, entre modèle analytique et schème explicatif, vol. 1 : Les catégories stylistiques dans le discours critique sur les arts, Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest, coll. « Modernité classique », 2014, p. 205-221.
    — « Du canon au sublime : normes et interstices dans les écrits sur la musique en France au XVIIe  siècle », dans S. Hache et T. Favier (dir.), À la croisée des arts. Sublime et musique religieuse en Europe (XVIIe - XVIIIe  siècle), Paris, Classiques Garnier, 2015, p. 367-393.
    — « Penser en « Moderne » en musique au XVIIe  siècle : théorie, pratique et notion du progrès (Mersenne, Perrault, Loulié) », dans C. Poulouin et C. Bahier-Porte (dir.), Écrire et penser en Moderne (1687-1750), Paris, Honoré Champion, 2015, p. 129-144.
    — « Ancients and Moderns, Italians and French: Status and Transformations of Ancient Greek Models in Seventeenth-century Writings on Music », in P. Bullard and A. Tadié (ed.), Ancients and Moderns in Early Modern Europe. Comparative Perspectives, Oxford, Voltaire Foundation, coll. “Oxford University Studies in the Enlightenment”, 2016, p. 133-153.
    — « Échos de musique dans le Journal des sçavans », dans T. Favier et S. Hache (dir.), Réalités et fictions de la musique religieuse à l’époque moderne : essais d’analyse des discours, Rennes, Presses universitaires de Renne, 2018, p. 25-37.
    — « Monsieur Descartes par Étienne Loulié : sur la réception du Compendium musicæ dans la seconde moitié du XVIIe  siècle », dans C. Massip, B. Dompnier et S. Serre (dir.), Musiques en liberté : Entre la cour et les provinces au temps des Bourbons [hommage à Jean Duron], Paris, École des Chartes, 2018, p. 335-350.

Agrégé de lettres modernes et docteur en littérature française, habilité à diriger des recherches en sciences humaines et sociales, Bruno Roche enseigne le français et le latin au lycée Léonard de Vinci à Monistrol-sur-Loire et donne des conférences à l’Université Pour Tous. Chercheur associé à l’IHRIM-Saint-Étienne, il s’intéresse au libertinage et au retour des philosophies antiques dans l’Europe de la première modernité, ainsi qu’aux écritures ironiques et à la poétique des genres comiques. Il a publié chez Honoré Champion Le Rire des libertins dans la première moitié du XVIIe siècle, 2011 ; François de La Mothe Le Vayer,Dialogues faits à l’imitation des Anciens, édition critique, 2015 ; Lumières épicuriennes au XVIIe siècle, La Mothe Le Vayer, Molière et La Fontaine lecteurs et continuateurs de Lucrèce, 2020. Il a proposé une édition du Voyage à Encausse de Chapelle et Bachaumont (en collaboration avec Laurence Rauline, Saint-Étienne, Institut Claude Longeon, 2008) et participé à l’édition de la Correspondance de Pierre Bayle sous la direction d’Antony McKenna (Tomes IX à XV, Oxford, Voltaire Foundation, 2013-2017). Ses deux derniers articles portent sur la reviviscence de la pensée antique au XVIIe siècle : « Cocus en imagination chez Molière. Arguments pour une lecture épicurienne de la dramaturgie du dépit amoureux », Libertinage et philosophie à l’époque classique (XVIe - XVIIIe siècle), « Les libertins et l’imagination », n° 16, 2019 ; « La Mothe Le Vayer à l’école du “gentil Lucien” », XVIIe siècle, « Lucien et la satire en prose au XVIIe siècle », numéro dirigé par Nicolas Corréard, mars 2020, n° 286.

Professeur d’histoire moderne à l’Université Paris-Nanterre, Nicolas Schapira est spécialiste d’histoire sociale et politique de la culture dans la France d’Ancien Régime (XVIIe et XVIIIe  siècles). Il est notamment l’auteur de l’ouvrage : Un Professionnel des lettres au XVIIe  siècle. Valentin Conrart : une histoire sociale (Seyssel, Champ Vallon, coll. « Époques », 2003), et a procuré, avec Mathilde Bombart, l’édition critique du texte d’Antoine Furetière, La Nouvelle allégorique, ou histoire des derniers troubles arrivés au royaume d’Éloquence (Toulouse, Université de Toulouse-Le Mirail, 2004).


Ont également contribué à l’annotation du livre IV :


    Patrice Bret, chercheur honoraire en histoire des sciences au Centre Alexandre Koyré
    Jean-Jacques Brioist, ingénieur au Centre technique de Lille et Pascal Brioist, Professeur des Universités en histoire et membre du CESR (Tours) : spécialiste d'histoire culturelle et d'histoire de l'Angleterre (PhD de l'Institut Universitaire Européen de Florence en 1992) : ses travaux concernent actuellement surtout le domaine de l'histoire des sciences et des techniques. Membre depuis 1995 du comité directeur de la Société Française d'Histoire des Sciences et des Techniques. Coauteur avec Hervé Drévillon et Pierre Serna d'un ouvrage sur l'histoire de la violence d'épée, Croiser le Fer (2002) ; il a également rédigé deux ouvrages destinés aux concours du CAPES et de l'agrégation : La Renaissance 1470-1570 et Les Européens et les Espaces maritimes au XVIIIe siècle.
    Dalia Deias, docteure en histoire des sciences et des techniques et enseignante à l'université de Bordeaux en 2020-2021. Autrice d’une thèse de doctorat soutenue en 2020 à l'EHESS-Centre Alexandre Koyré, portant sur l'Observatoire royal de Paris au regard des manuscrits des savants astronomes, notamment ceux de Giovanni Domenico Cassini (1625-1712). Ses recherches portent sur l’histoire de la théorie et la pratique astronomique à toute époque, l’histoire des sciences et des techniques au Grand Siècle, les lieux et les pratiques d’observation à l’époque moderne, les observatoires. Elle travaille notamment avec les lettres et les manuscrits des savants.
    Bernard Joly, professeur émérite de philosophie et histoire des sciences à l’université de Lille 3, auteur notamment de l’ouvrage Histoire de l’alchimie, Paris, Vuibert/Adapt, 2013.
    Jacqueline Vons, université de Tours, CESR, spécialiste de la pensée et de la pratique médicales en France aux XVIe et XVIIe  siècles.

Ont enfin ponctuellement répondu à nos questions et contribué à éclairer le texte :


    Karine Abiven, Sorbonne Université
    Vito Avarello, Université Jean Monnet
    Claire Badiou-Monferran, Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
    Aline Canellis, Université Jean Monnet
    Stavroula Kefallonitis, Université Jean Monnet
    Jean-Charles Monferran, Sorbonne Université
    Guillaume Peureux, Université Paris Nanterre
    Gilles Siouffi, Sorbonne Université

Allan Bernon-Mabboux, étudiant en Master Lettres modernes à l’UJM, a rédigé plusieurs notices pour l’index des noms, des œuvres et des matières.

Logan Chapellon, étudiant en Master Lettres à l’UJM, a assuré un minutieux et précieux travail de relecture de l’édition.