Protocole éditorial

Le texte de base de cette édition est établi à partir des quatre volumes in-12° de l’édition originale publiée chez Coignard, à Paris, successivement en 1688, 1690, 1692 et 1696-1697. Ces volumes ont été numérisés par la BnF et sont disponibles dans le catalogue Gallica. Nous intégrons les pièces insérées seulement dans certains exemplaires en indiquant cette intégration ainsi que son contexte. Pour le détail de ces éléments, nous renvoyons à la « Note sur les exemplaires utilisés pour la transcription » à la fin de ce protocole. Nous indiquons également les variantes qui peuvent différencier les volumes des nouvelles émissions, éditions ou contrefaçons, aux lieux du texte où elles interviennent. Enfin, les passages illisibles ou défectueux ont été restitués d’après les éditions disponibles et cette restitution indiquée. La pagination originale est restituée dans la marge. Les paragraphes existants ont été respectés quoique parfois justifiés.

Le texte étant accessible dans ces éditions anciennes, nous avons choisi, dans le souci de favoriser la fluidité de la lecture, de moderniser la graphie. La ponctuation a été parfois régularisée : ces modifications ponctuelles quoique récurrentes (ajout des points d’interrogation, substitution de certains points-virgules) sont toujours signalées, à l’exception de la suppression systématique des virgules entre les sujets et les verbes ainsi que de tout signe de ponctuation désarticulant une syntaxe actuelle. Les coquilles, assez nombreuses dans l’édition originale, ont été corrigées et leur correction signalée. Les corrections indiquées dans les errata publiés dans les volumes I, II et IV ont été intégrées au texte. L’errata est publié en annexe. La préface a été paginée au moyen de chiffres romains.

Abréviations
L’abréviation de Monsieur est normalisée en M.
L’abréviation S. est développée en saint.

Capitales
Les capitales sont accentuées. L’emploi des capitales et des petites capitales a été respecté. Cet emploi possède en effet souvent un sens : il permet notamment de mentionner des fonctions, des domaines, des institutions, des abstractions. Perrault ne fait pas un usage anarchique de la capitale même si parfois cet usage paraît relever d’une convention d’usage archaïsante (par exemple pour l’adjectif « Doriques »). Nous avons souhaité éviter l’arbitraire d’une uniformisation radicale puisqu’il était net que la perte due à un éventuel retrait systématique des capitales nuisait davantage au système sémiotique du texte que son maintien systématique.
L’emploi d’une capitale initiale à Antiquité et Anciens a été uniformisé conformément à l’usage de Perrault.

Citations
Nous les donnons entre guillemets lorsqu’ils s’imposent à la compréhension du texte (notamment en cas de discours rapporté). Les citations en latin apparaissent en italique.

Emploi de l’italique
L’italique est employée pour composer les titres d’œuvres, pour signaler les termes en langue étrangère, pour mettre en valeur un mot conformément à l’usage de Perrault lui-même, et pour indiquer l’usage d’un terme en mention.

Références
Les titres des œuvres citées ainsi que les noms de personnes et de lieux ont été modernisés et harmonisés selon les normes de la BnF. Les références bibliques ont été normalisées selon les usages actuels.

Annotation
Les notes dont Perrault a pourvu son texte apparaissent au moyen d’appels de note alphabétique. Quand l’ouvrage mentionné par Perrault est clairement identifié, le titre éventuellement abrégé des œuvres citées est développé et normalisé selon les normes de la BnF.
L’annotation scientifique comprend trois niveaux d’intervention. Elle propose des élucidations lexicales ou syntaxiques (notamment pour ce qui concerne les formes anciennes ou les termes sortis d’usage), des informations historiques ou contextuelles utiles à la compréhension du texte, des commentaires enfin permettant de situer et comprendre l’argumentation en présence. L’annotation peut comprendre des hyperliens renvoyant notamment à du contenu iconographique.

Variantes
Les variantes sont indiquées par des appels de note. Nous n’indiquons pas les variantes de ponctuation ou de graphie, ces dernières étant particulièrement mobiles à l’époque, ni les évidentes corrections de coquilles. Les variantes apparaissant dans la deuxième édition du volume I (1692, Paris, veuve Coignard et J.-B. Coignard fils) sont données d’après l’exemplaire numérisé de la Bnf ( ). Les variantes apparaissant dans la deuxième édition du volume II (1693, Paris, veuve Coignard et J.-B. Coignard fils) sont données d’après l’exemplaire numérisé de la Bnf ( ).

Note sur les exemplaires utilisés pour la transcription
Le tome I (1re éd. 1688) a été transcrit à partir de . La restitution des passages effacés a été réalisée à l’aide de , correspondant à la seconde émission du tome I (1690). L’Épître au roi et les « Fautes à corriger » ont été transcrites à partir de .
Le tome II (1re éd. 1690) a été transcrit à partir de .
Le tome III (1692) a été transcrit à partir de . Les passages effacés ont été restitués avec de cette même bibliothèque. La mise en évidence des cartons s’appuie sur un exemplaire conservé à la bibliothèque municipale de Lyon, sous la cote 303984(3).
Le tome IV (1697) a été transcrit à partir de , complété, pour l’errata, par de cette même bibliothèque. La gravure de l’arbre de Porphyre provient d’un exemplaire de la bibliothèque de l’École normale supérieure, Ulm SHS, coté LHcr68(4)12°.