Épigramme de M. D.
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Le texte apparaît manuscrit dans l’édition qui sert de texte de base. Cette épigramme fut sans doute composée en 1687 à la suite de la lecture du
Siècle de Louis le Grand
; elle fut publiée en 1701 dans le recueil de ses Œuvres diverses. Une riposte anonyme circula : « Dans le corps de l’Académie / Où l’on ne dit point d’infamie, / Chacun pense comme il lui plaît ; / Elle est sans passion, et sans prendre intérêt / Dans les ouvrages qu’on lui montre, / Écoute avec plaisir et le pour et le contre ; / Elle laisse un auteur travailler tout son saoûl / Et le sujet qu’il a pris pour sa tâche / Et sans s’inquiéter regarde comme un fou / Tout homme qui s’en fâche. », BnF, manuscrits, 19, 148, f° 339, cité par P. Bonnefon, « Charles Perrault littérateur et académicien : l’opposition à Boileau », RHLF, n° 4, 1905, p. 564. [DR]
Clio vint l'autre jour se plaindre au Dieu des vers 2 Apollon. [CNe]
Qu'en certain lieu de l'univers
On traitait d'auteurs froids, de poètes stériles
Les Homères et les Virgiles.
Cela ne saurait être, on s'est moqué de vous
Reprit Apollon en courroux,
Où peut-on avoir dit une telle infamie ?
Est-ce chez les Hurons 3 Tribu indienne du Canada (Ontario). [CNe] , chez les Topinambous 4 Indigènes du Brésil. Ces deux peuples (considérés comme primitifs) furent rencontrés par les voyageurs et colonisateurs français. [CNe] ?
C'est à Paris. C'est donc dans l'hôpital des fous ?
Non, c'est au Louvre en pleine Académie.