Dieu
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Préface
tome I, page IV (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE LES ARTS ET LES SCIENCES. DIALOGUES. DE LA PRÉVENTION en faveur des Anciens. PREMIER DIALOGUE.
tome I, page 42
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE LES ARTS ET LES SCIENCES. DIALOGUES. DE LA PRÉVENTION en faveur des Anciens. PREMIER DIALOGUE.
tome I, page 77
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE LES ARTS ET LES SCIENCES. DIALOGUES. DE LA PRÉVENTION en faveur des Anciens. PREMIER DIALOGUE.
tome I, page 92
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE LES ARTS ET LES SCIENCES. DIALOGUES. DE LA PRÉVENTION en faveur des Anciens. PREMIER DIALOGUE.
tome I, page 93
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE LES ARTS ET LES SCIENCES. DIALOGUES. DE LA PRÉVENTION en faveur des Anciens. PREMIER DIALOGUE.
tome I, page 98 (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE LES ARTS ET LES SCIENCES. DIALOGUES. DE LA PRÉVENTION en faveur des Anciens. PREMIER DIALOGUE.
tome I, page 98 (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ARCHITECTURE, LA SCULPTURE ET LA PEINTURE. SECOND DIALOGUE
tome I, page 226 (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 29
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 58 (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 64
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 100
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 242
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 243
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 244
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 244
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 267
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 299
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ORAISON FUNÈBRE de la Reine d’Angleterre , par Monsieur Bossuet, Évêque de Meaux, alors nommé à l’Évêché de Condom
tome II, page 315
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ORAISON FUNÈBRE de la Reine d’Angleterre , par Monsieur Bossuet, Évêque de Meaux, alors nommé à l’Évêché de Condom
tome II, page 316
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ORAISON FUNÈBRE de la Reine d’Angleterre , par Monsieur Bossuet, Évêque de Meaux, alors nommé à l’Évêché de Condom
tome II, page 316
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ORAISON FUNÈBRE de la Reine d’Angleterre , par Monsieur Bossuet, Évêque de Meaux, alors nommé à l’Évêché de Condom
tome II, page 319
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR DE TURENNE. Par M. Fléchier, Évêque de Nîmes, alors Abbé de Saint-Séverin
tome II, page 329
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR DE TURENNE. Par M. Fléchier, Évêque de Nîmes, alors Abbé de Saint-Séverin
tome II, page 333
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR DE TURENNE. Par M. Fléchier, Évêque de Nîmes, alors Abbé de Saint-Séverin
tome II, page 333
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR DE TURENNE. Par M. Fléchier, Évêque de Nîmes, alors Abbé de Saint-Séverin
tome II, page 333
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR DE TURENNE. Par M. Fléchier, Évêque de Nîmes, alors Abbé de Saint-Séverin
tome II, page 334
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 343
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 345
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 345 (note)
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 346
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 347 (note)
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 347
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 347
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 348
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 349
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 349
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ORAISON FUNÈBRE DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé. [NS], par le p. Bourdaloue
tome II, page 349
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LETTRE DE M. DE BALZAC, À MONSIEUR DE LA MOTTE AIGRON. Où il décrit sa Maison de campagne
tome II, page 384
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LETTRE DE M. DE BALZAC AU CARDINAL DE RICHELIEU Cette lettre se trouve dans le recueil des Lettres de 1624, éd. cit., lettre XLI, p. 177. Comme pour la précédente lettre de Balzac citée (à La Motte Aigron), c’est la version paraissant à partir de 1627, reprise dans l’édition des Œuvres in-folio de Balzac parue en 1665, que retient Perrault. Dans ce texte daté du 10 mars 1624, Balzac remercie Richelieu pour la lettre qu’il lui a envoyée : celle-ci, datée du 4 février 1624, est produite immédiatement avant la réponse de Balzac dans toutes les éditions. Richelieu y complimente Balzac pour ses lettres. [MB]
tome II, page 396
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LETTRE DE M. DE BALZAC AU CARDINAL DE RICHELIEU Cette lettre se trouve dans le recueil des Lettres de 1624, éd. cit., lettre XLI, p. 177. Comme pour la précédente lettre de Balzac citée (à La Motte Aigron), c’est la version paraissant à partir de 1627, reprise dans l’édition des Œuvres in-folio de Balzac parue en 1665, que retient Perrault. Dans ce texte daté du 10 mars 1624, Balzac remercie Richelieu pour la lettre qu’il lui a envoyée : celle-ci, datée du 4 février 1624, est produite immédiatement avant la réponse de Balzac dans toutes les éditions. Richelieu y complimente Balzac pour ses lettres. [MB]
tome II, page 398
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Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde la poésie.Quatrième dialogue
tome III, page 4
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Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde la poésie.Quatrième dialogue
tome III, page 13
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Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde la poésie.Quatrième dialogue
tome III, page 14
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Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde la poésie.Quatrième dialogue
tome III, page 14
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Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde la poésie.Quatrième dialogue
tome III, page 20
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Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde la poésie.Quatrième dialogue
tome III, page 21
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Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde la poésie.Quatrième dialogue
tome III, page 22
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Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde la poésie.Quatrième dialogue
tome III, page 250
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Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde la poésie.Quatrième dialogue
tome III, page 250
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 124 (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 124 (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 126 (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 126 (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 129 (note)
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 146
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 146
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 147
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 148
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 149
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 160
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 160
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 161
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 161
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 165
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 167
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 167
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 176
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 180
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 186
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 192
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 193
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 194
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 194
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 195
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 209
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 209
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 209
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 210
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 222
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ASTRONOMIE, de la Géographie, de la Navigation, de la Guerre, de la Philosophie, de la Médecine, de la Musique, etc. Cinquième et dernier Dialogue.
tome IV, page 280
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 297 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 297 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 297 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 298
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 298
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 299 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 299
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 300
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 300 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 300
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 300 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 300 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 301 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 304 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 304 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 305 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 305 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 307
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 308 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 308 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 309 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 309 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 309 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 310
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 310 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 310 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 310 (note)