Port-Royal des Champs (Yvelines, France)
3 occurrences trouvées :
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PARALLÈLE DES ANCIENS ET DES MODERNES EN CE QUI REGARDE L’ÉLOQUENCE SECONDE PARTIE. TROISIÈME DIALOGUE
tome II, page 66 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 297 (note)
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SENTIMENT D'UN DOCTEUR de SorbonneL’auteur de cette annexe est sans doute Nicolas Perrault (1624-1661), un des frères de Charles, reçu docteur de la Sorbonne en théologie le 26 septembre 1653. Il se forme sous la direction de Jacques de Sainte-Beuve aux idées augustiniennes. Dans les Mémoires de ma vie, Charles parle de Nicolas en le qualifiant « Mon frère le docteur » Ch. Perrault, Mémoires de ma vie, Œuvres choisies, Paris, Brissot-Thivars et C°, 1826, xv. Après la publication des deux lettres d’Antoine Arnauld (1655), la Faculté de théologie de la Sorbonne prononce une motion de censure ; parmi d’autres, Nicolas Perrault prend sa défense de façon remarquée dans les débats sur la grâce ; il est exclu de son rang de docteur de la Sorbonne en 1656 à cause de ses positions en faveur d’Antoine Arnauld. Charles Perrault soutient la position de son frère, qui continue à renforcer alors ses liens avec Port-Royal. Sans doute faut-il comprendre la conjonction de l’anonymat et de la mention de Professeur de la Sorbonne dans ce contexte : officiellement, Nicolas Perrault a perdu son titre de docteur, mais Charles considère cette exclusion illégitime. En effet, dans un ouvrage publié à titre posthume en 1669 contre la casuistique jésuite, Nicolas est présenté de façon anonyme comme un docteur de la Sorbonne : La Morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, imprimez avec la permission et l’approbation des Supérieurs de leur Compagnie. Par un docteur de Sorbonne. À Mons, chez la Veuve Waudret, 1669. Au soir de sa vie, Nicolas Perrault déclarait : [Dieu] « m’a fait par sa grâce docteur de Sorbonne, et je me regarde en cette qualité comme une sentinelle posée pour empêcher qu’il ne [se] passe rien contre la vérité. Je n’ai que cela à faire, et je ferai beaucoup si je m’acquitte bien de cette commission. Dieu pourvoira à tout le reste. » Mémoires, ibid., xv. J. Lesaulnier, Nicolas Perrault, Théologien de Port Royal, Dix-septième siècle, 2014/3, 264, p. 417-427. [SC] sur la doctrine des principes de connaissance de DescartesLes « principes de la connaissance humaine » (De principiis cognitionies humanae) constituent la première partie des Principes de la philosophie parus en 1644, et traduit par l’abbé Picot en 1647. Descartes y établit qu’il y a deux principes (l’âme et Dieu) connus par évidence qui suffisent à fonder toutes les autres connaissances. Pour y parvenir, Descartes met en œuvre la méthode du doute, puis de l’évidence et de la déduction. Descartes avait déjà élaboré les prémisses de sa méthode dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Méditations métaphysiques (1641). Mais il y procédait de façon analytique. Dans les Principes de la philosophie, Descartes suit l’ordre de la synthèse. [SC]
tome IV, page 297 (note)